Représentation théâtrale “Le Testament du Père Leleu”, une farce paysanne farce de Roger Martin du Gard, les samedi 1er et dimanche 2 juin 2024, dans la cour de La grande histoire, 1 rue Fernel.
- Samedi 1er juin à 18H – dimanche 2 juin à 17H
- Dans la cour de La grande histoire, 1 rue Fernel : cour de la maison de l’arrière-grand-mère maternelle de Roger Martin du Gard, où il venait en vacances…
- Repli à l’Hôtel de Ville en cas de pluie.
LE TESTAMENT DU PERE LELEU DE ROGER MARTIN DU GARD – UN PEU D’HISTOIRE
Dans la cour de la maison où Roger passait ses vacances… Cette farce paysanne a été écrite et représentée il y 110 ans.
En 1913, Roger Martin du Gard a 32 ans. Il obtiendra 5 ans plus tard le prix Nobel de littérature avec son roman Les Thibault mais à ce moment-là, il vient d’écrire un roman conséquent et sérieux qui lui assure un premier succès littéraire : Jean Barois, qui traite notamment de l’affaire Dreyfus et de la
libre pensée.
Il est au Château du Tertre en Normandie et il trouve « un fait divers normand dans un journal de Mortagne-au-Perche ». Ce fait divers lui inspire Le Testament du père Leleu.
LES GRANDES LIGNES DE LA PIECE DE THEATRE
LA PIECE
Un vieux cultivateur, le père Alexandre, est sur le point de mourir. Il a promis à la Torine, sa « servante à tout faire », qu’elle serait son unique héritière, mais malgré tous les efforts de la Torine, il meurt intestat.
Furieuse et désespérée, elle élabore un stratagème pour récupérer son héritage. Elle appelle son voisin, le père Leleu. Commence alors entre eux, une lutte âpre et sournoise, qui se termine en présence du Notaire, par le triomphe du plus fourbe des deux. Lequel ?
A la fois classique et fantaisiste, Le Testament du père Leleu aborde par la farce des thèmes de fond comme la condition féminine, la propriété, l’escroquerie, qui résonnent encore aujourd’hui.
LA LANGUE
La langue paysanne utilisée, conçue par Roger Martin du Gard donne beaucoup de charme et de force à sa farce. La pièce est pleine d’expressions hautes en couleurs, goûteuses à dire et à entendre !
« J’y accrabouille la goule ! – plus chagnard qu’un touffiot de ronces – il s’a mis à couiner, que j’en étais toute affaubrettie ! »
UN SPECTACLE TOUT PUBLIC
1H DE SPECTACLE – POUR TOUS
Pour les jeunes ou les plus âgés, pour ceux qui goûtent les joies de la farce et pour ceux qui se réjouissent des jeux de langages imaginés par un prix Nobel de littérature.
PRESENTATION INTRODUCTIVE
La pièce est précédée d’une courte présentation qui situe le contexte d’écriture et de création. Depuis 2018, la farce est régulièrement reprise et le fut notamment au Théâtre du Vieux-Colombier (à Paris) en juin 2019, soit 105 ans après sa création.
